samedi 17 mars 2007

Mao lao

A Paris, avec mon voisin du dessous, je n’ai jamais refusé de prendre un Ricard lorsque j’étais invité chez lui. Au Sahara, j’ai toujours accepté le verre de thé à la menthe que l’on me proposait en guise de bienvenue. Au nord du cercle polaire, j’aurais à coup sûr partagé un verre d’eau-de-vie locale ou je ne sais quel milk-shake à base de foie de phoque pour faire honneur à mes hôtes esquimaux. Ici, en lisière de jungle, entre Phrao et Chiang Dao, vous imaginez bien qu’il aurait été mal venu pour moi de refuser le verre de l’amitié à deux gentils chasseurs de cochons sauvages aux torses couverts de tatouages protecteurs. Un verre d’alcool de riz, dit le dicton, ça va. Une vingtaine… bonjour les abats! Comment ça, je vois double!


Mao lao = ivre d'alcool

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