C’est La Fête ! Les arts sont à l’honneur, les artistes français aussi : l’occasion rêvée de découvrir trois artistes français résidant à Bangkok qui nous font le plaisir de nous présenter leur travail en parallèle du festival culturel "La Fête". Au programme, sculpture, peinture et opéra
Source: www.lepetitjournal.com
Valérie Andrianoff aime saisir les attitudes typiquement humaines (Photo Pierre Queffélec)
Valérie Andrianoff – La condition humaine sculptée dans le bronze.-
Voilà 6 ans que Valérie Andrianoff sculpte. Arrivée à Bangkok il y a trois ans, il ne lui a pas fallu plus de six mois pour trouver une galerie qui expose ses sculptures en bronze. Une exposition permanente ! Son sujet de prédilection, "la condition humaine dans l’immensité de l’univers qui l’entoure "qu’elle met en scène par des associations de personnages campés sur des structures architecturales épurées. "J’aime saisir les postures, les attitudes typiquement humaines", explique-t-elle. Et si cela relève avant tout d’un travail intérieur, selon Valérie, elle trouve aussi son inspiration dans la réalité. Ainsi, on découvre aussi bien des attitudes universelles que des personnages adoptant des postures typiquement asiatiques comme celle du porteur d’eau ou encore de l’homme accroupi. C’est en manipulant pour la première fois de la terre glaise que Valérie Andrianoff a découvert le besoin de faire naître de ses mains des personnages. "J’aime utiliser des matériaux avec lesquels on part de rien", dit-elle. Son dernier projet : se lancer dans l’art fonctionnel, sorte de fusion de l’art et du mobilier. "Il s’agit de mettre de la poésie dans les objets", affirme Valérie. Valérie Andrianoff expose en France, à la Clusaz, à la galerie Cabane et Cie et à Bangkok à la galerie Art to Art (30/1 soi Charoen Krung 38). Pour découvrir une partie des œuvres de Valérie Andrianoff : http://www.sculptureval.com/.
Patrice Dumont restitue dans des compositions abstraites les couleurs du bouddhisme autour d’un élément figuratif (Photo courtoisie)
Patrice Dumont – De l’art de la fourchette à celui du couteau.-
On ne le présente plus pour son art de composer les menus et faire chanter le palais, mais Patrice Dumont entretient aussi une vraie passion pour la peinture. En autodidacte convaincu, le chef du Pan Pacific a appris à peindre en regardant les autres travailler, comme pour la cuisine. A Bangkok depuis plus d’un an, il a fait du bouddhisme le sujet principal de ses dernières toiles, après avoir peint à l’île Maurice et au Maroc. Il travaille toujours au couteau, ajoute parfois une feuille d’or ici ou là, et restitue ainsi, dans des compositions abstraites, les couleurs de cette religion autour d’un élément figuratif. Depuis plusieurs années qu’il consacre ses nuits à la peinture, son travail a beaucoup évolué. Mais même s’il utilise aujourd’hui des fonds et estime que la technique est indispensable pour qu’un tableau passe dans le temps, il continue de peindre ses oeuvres d’un seul élan. Il exposera, le 23 juin à 18h à la White Room du Pan Pacific pour un événement unique, 45 toiles dont une trentaine peintes en Thaïlande et d’autres séries faites à Maurice et au Maroc qui montrent l’évolution de son travail. Pour découvrir une partie des œuvres de Patrice Dumont : http://patricedumont.blogspot.com/
Carole Boy Ferron jouera le rôle de la Comtesse Almaviva dans le “Mariage de Figaro” les 3 et 4 juillet (Photo C. Boy Ferron)
Les 3 et 4 juillet, Carole Boy Ferron fera vivre les notes de Mozart au centre culturel thaïlandais avec le Métropolitan Opéra of Bangkok. La chanteuse soprano française campera le rôle de la Comtesse Almaviva dans le Mariage de Figaro. Architecte d’intérieur de formation, Carole Boy Ferron a décidé il y a quelques années de faire passer sa passion pour le chant au premier plan, et d’en vivre. Il faut dire qu’à 17 ans déjà, elle entonnait Mozart ou encore Brahms dans la fameuse église de la Madeleine avec la Chorale Elizabeth Brasseur. Mais son entourage avait beau lui seriner de continuer, Carole a privilégié ses études d’architecture, voyageant entre France et Etats-Unis. C’est finalement quelques années plus tard que son destin la rattrape alors qu’elle inscrit sa fille… à des cours de chant. Madame Dechorgnat en personne la repère et l’invite alors à venir travailler avec elle. C’est en 2005 qu’elle chantera pour la première fois à Bangkok. Mezzo Soprano, soprano lyrique, Carole Boy Ferron dit avoir une tessiture de voix pour le registre dramatique. Et si Mozart semble lui coller à la peau, elle n’envisage pas moins de travailler sur d’autres compositeurs, comme le lui conseille son maître de chant Henri Pompidor. Ainsi, Bizet ou encore Verdi, pourraient bien faire partie d’un prochain répertoire éclectique en préparation. Pour en savoir plus sur « Le Mariage de Figaro » http://www.metoperabkk.com/
Cyril Blin et Pierre Queffélec (www.lepetitjournal.com Bangkok) jeudi 21 juin 2007
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