Quelle verve ! Quelle secousse ! Quel jus !
Quelle santé, aussi ! Au mot « santé », sans la moindre hésitation,
j’ajoute un « i », un « e », un « t », ce qui donne le mot « sainteté » –
à ne surtout pas confondre avec « saleté ». Car c’est du propre,
Etchart ! Du qui brille, du qui défonce, du qui honore, du qui aime.
Notre Pierre est un agitateur de mots, un remueur de verbes et non de
merde, un fomentateur de bons coups. Et le bon coup, visiblement, c’est
lui. Il joue en con – et non au con –, en cul, en bouche. Il joue/jouit
en mot, en verbe, en rythme. « “Fuck me ! me cries-tu, raeng-raeng !
(plus fort !)” Je pars au trot, puis au galop, je m’emballe jusqu’à
m’écrouler au dernier saut d’obstacles, m’effondrant en hennissant,
dégringolant, haletant, le museau enfoui et envapé dans la soie
capiteuse de ta crinière. » Alléluia, Pierre ! Et quand tu te fais bistouquer par un ladyboy, c’est pour la jouer sport – un peu aussi par charité. « Je
ne me sens pas du tout comme une femelle qui se fait mettre. Je suis
toujours le mâle dominant, mais je me mets sur un pied d’égalité, pour
être juste fair-play, poli, courtois, et recevoir mon hôte comme il se
doit. »
Un être bienfaisant, assurément, ce Pierre ! Bouddha est en lui, c’est certain.
Un être bienfaisant, assurément, ce Pierre ! Bouddha est en lui, c’est certain.
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