J'allais pour me faire couper les cheveux chez ma coiffeuse habituelle, un transsexuel sans âge répondant au sobriquet de Babar, Khun Babar plus exactement, quand un homme est apparu dans le salon de coiffure, venant de nulle part, le torse entièrement nu, dans un flou artistique hamiltonien. Je remarquai aussitôt la présence de tatouages sur son dos. Un yakuza? Un ancien bonze? Un évadé des geôles bangkokiennes? Ses mains, curieusement, étaient couvertes d'un liquide visqueux. Après tout, me dis-je, cet homme n'est peut-être que le nouvel assistant de Khun Babar, un professionnel du gel capillaire !...
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