Venir en Thaïlande ne présente pas vraiment de gros risques pour la santé. La vie sous son climat tropical et sa cuisine particulière demandent certes à l’organisme européen un certain temps d’adaptation. Mais pour préserver sa santé, pas besoin d’emmener sa pharmacie : il suffit avant tout d’observer quelques règles de vie simples
La chaleur tropicale affecte naturellement l’organisme des occidentaux. Ainsi, voyager, vivre et travailler en Thaïlande nécessite souvent un temps d’adaptation durant lequel l’organisme est particulièrement exposé à certaines affections.
Les médecins suggèrent tout d’abord d’être moins actifs à l’arrivée. Au cours des premières semaines nécessaires à l’acclimatation, fatigues tropicales et insolations peuvent intervenir. On peut également observer des éruptions cutanées chez l’homme et des problèmes veineux chez la femme dus à la chaleur humide et étouffante. Pour prévenir ces risques et aussi éviter la déshydratation, il faut penser à boire régulièrement.
Par ailleurs, la peau occidentale s’habitue difficilement au soleil des tropiques et nécessite une attention particulière, même à Bangkok. Marie Cipolli, coordinatrice francophone au Bangkok Hospital déplore de voir beaucoup d’Européens brûlés par le soleil. "Il faut éviter l’exposition non protégée, rappelle-t-elle, d’autant que les coups de soleil à répétition augmentent les risques de cancer de la peau."
Aussi, que l’étranger ne s’étonne pas qu’un médecin lui prescrive des antibiotiques même pour une blessure minime : sous le climat tropical, tout s’infecte plus vite qu’en occident. Il est donc recommandé de traiter tous les bobos, aussi petits soient-ils.
La fièvre dengue et le paludisme étant transmis par les moustiques, il est recommandé d’utiliser des répulsifs en sprays. Cela dit, si les épidémies de dengue se déclarent un peu partout jusque dans la capitale durant la saison des pluies, le paludisme n’est présent que dans certaines îles et dans des zones forestières reculées souvent situées le long des frontières.
Le nez dans votre assiette
Côté alimentation, la nourriture thaïe se composant essentiellement de fruits et de légumes, il n’y a pas de recommandation particulière. Bien entendu, quelques désordres digestifs et intestinaux ne sont pas à exclure le temps de s’adapter au changement. Attention aussi aux plats relevés ou encore à l’excès de fritures qui peut augmenter le taux de cholestérol. Côté boissons, les glaçons apparaissent sans danger, de même que les jus, à condition qu’ils soient fraîchement pressés.
En définitive, les plus gros risques pour la santé dans un pays tropical tel que la Thaïlande sont plus communs qu’on ne le croit. Les hôpitaux tels que le Bumrungrad ne manquent d’ailleurs pas de rappeler aux visiteurs les comportements de base à observer : relations sexuelles protégées, consommation d’alcool modérée, ne pas conduire en état d’ivresse, traiter l’hypertension ou un fort taux de cholestérol et être très vigilant lorsque l’on conduit un véhicule à deux roues. Et que les fêtards, notamment lors des "full moon party", surveillent leur verre et veillent à n’ingurgiter aucune substance dangereuse.
Voir aussi les préconisations de l’Ambassade de France
Alicia DESPRETS (www.lepetitjournal.com Bangkok) 9 février 2007
La chaleur tropicale affecte naturellement l’organisme des occidentaux. Ainsi, voyager, vivre et travailler en Thaïlande nécessite souvent un temps d’adaptation durant lequel l’organisme est particulièrement exposé à certaines affections.
Les médecins suggèrent tout d’abord d’être moins actifs à l’arrivée. Au cours des premières semaines nécessaires à l’acclimatation, fatigues tropicales et insolations peuvent intervenir. On peut également observer des éruptions cutanées chez l’homme et des problèmes veineux chez la femme dus à la chaleur humide et étouffante. Pour prévenir ces risques et aussi éviter la déshydratation, il faut penser à boire régulièrement.
Par ailleurs, la peau occidentale s’habitue difficilement au soleil des tropiques et nécessite une attention particulière, même à Bangkok. Marie Cipolli, coordinatrice francophone au Bangkok Hospital déplore de voir beaucoup d’Européens brûlés par le soleil. "Il faut éviter l’exposition non protégée, rappelle-t-elle, d’autant que les coups de soleil à répétition augmentent les risques de cancer de la peau."
Aussi, que l’étranger ne s’étonne pas qu’un médecin lui prescrive des antibiotiques même pour une blessure minime : sous le climat tropical, tout s’infecte plus vite qu’en occident. Il est donc recommandé de traiter tous les bobos, aussi petits soient-ils.
La fièvre dengue et le paludisme étant transmis par les moustiques, il est recommandé d’utiliser des répulsifs en sprays. Cela dit, si les épidémies de dengue se déclarent un peu partout jusque dans la capitale durant la saison des pluies, le paludisme n’est présent que dans certaines îles et dans des zones forestières reculées souvent situées le long des frontières.
Le nez dans votre assiette
Côté alimentation, la nourriture thaïe se composant essentiellement de fruits et de légumes, il n’y a pas de recommandation particulière. Bien entendu, quelques désordres digestifs et intestinaux ne sont pas à exclure le temps de s’adapter au changement. Attention aussi aux plats relevés ou encore à l’excès de fritures qui peut augmenter le taux de cholestérol. Côté boissons, les glaçons apparaissent sans danger, de même que les jus, à condition qu’ils soient fraîchement pressés.
En définitive, les plus gros risques pour la santé dans un pays tropical tel que la Thaïlande sont plus communs qu’on ne le croit. Les hôpitaux tels que le Bumrungrad ne manquent d’ailleurs pas de rappeler aux visiteurs les comportements de base à observer : relations sexuelles protégées, consommation d’alcool modérée, ne pas conduire en état d’ivresse, traiter l’hypertension ou un fort taux de cholestérol et être très vigilant lorsque l’on conduit un véhicule à deux roues. Et que les fêtards, notamment lors des "full moon party", surveillent leur verre et veillent à n’ingurgiter aucune substance dangereuse.
Voir aussi les préconisations de l’Ambassade de France
Alicia DESPRETS (www.lepetitjournal.com Bangkok) 9 février 2007
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